L'entretien des routes n'était pas une mince affaire dans nos vallées soumises aux caprices de rivières torrentielles : l'Arc, l'Isère, le Gelon, leurs affluents… Les chemins s'effondraient ou disparaissaient sous les éboulements, les ponts étaient régulièrement emportés…
Le pouvoir avait deux ressources, pour entretenir la voirie : les corvées, et les péages. Tiens, les péages !
Et ces péages étaient concédés à des particuliers, qui versaient à l'Administration une somme forfaitaire, et récupéraient les droits de passage, variables selon le temps, les affaires, les maladies et les guerres.
Un péage bien difficile à éviter existait près de Chamoux: à la Croix d'Aiguebelle. Puis un autre, au pont Saint-Catherine à Aiguebelle…
Le fichier joint réunit quelques actes qui accordaient la gestion du péage de la Croix d'Aiguebelle au plus offrant, au gré des enchères - car il y avait toujours plusieurs candidats pour le poste, tantôt venus en voisins, tantôt attirés de loin.
Recherche et transcription 11-2018. A.Dh.