Les céréales

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On faisait du blé, de l’orge, de l’avoine, du seigle…
Mais le blé dur (pour les pâtes) était acheté.
On faisait aussi du maïs italien pour les poules (la pignoleta), on avait un moulin pour leur moudre le grain.

Collectif C.C.A. : G.D., H.B., M.M., M.D., F.F., E.A.

La moisson

La moisson : on ramasse les gerbes (à droite, au pied du rang de vignes) - Fonds Y.M. / CCAEn plein mois de juillet, sous un soleil torride, c'est la moisson.
Si le blé n'exige pas d'être coupé si près du sol que le foin, par contre, le faucheur doit faire tomber les épis tous du même côté, par un mouvement précis du pied gauche. Ce travail demande de l'adresse et entraîne de la fatigue: l'homme ainsi déséquilibré doit s'appuyer surtout sur le pied droit.
Derrière lui, les femmes forment les javelles au râteau.

On moissonne en famille

Attachées avec une poignée de blé, ces javelles seront dressées par groupes de six ou huit.

Les enfants sont à leur affaire pour apporter les matériaux nécessaires à la construction de ces petites maisons appelées "dames". Dressés vers le haut, les épis pourront sécher au soleil; mais, pour ce travail, gare aux chardons, cachés dans le blé, qui piquent les bras nus tout ruisselants de sueur.

Autrefois...Chamoux : Léonie Francaz

Le moulin

La famille Berthollet était propriétaire d'un moulin à céréales situé sur le cours du nant, entre la centrale électrique et la fruitière.
Après la première guerre mondiale, le père de Jean, Ernest, a fait rénover le moulin.
L'exploitation a été arrêtée en 1935, pour des raisons administratives : récemment institué, le contrôle du fisc limite la liberté du meunier qui doit tenir une comptabilité contraignante, délivrer des acquits aux clients et plomber les sacs de farine. De cette époque date la disparition progressive des petites entreprises de meunerie.

Autrefois...Chamoux  : Jean Berthollet

A.Dh.