Sainte-Anne de Chamoux
sommaire
Les hommes de la collégiale
Les pierres de la Collégiale peuvent-elles parler ?
Les hommes de la collégiale
À côté de l’église (avec son curé**), et du prieuré qui dépérissait, Louis Ier de Seyssel-La Chambre, seigneur de Chamoux avait fondé dans la cour de son château une collégiale* Sainte-Anne de Chamoux, dont les fondations mêmes ont disparu depuis longtemps sous des dépendances.
La collégiale de Ste Anne, fut érigée, dit un acte d'institution de l'année 1746, dans la cour du château1, par Louis de La Chambre en 1515.
Un acte précise :
"Durant l’épiscopat de Louis de Gorrevod devenu évêque de Maurienne le 29 juillet 1499, les marquis de La Chambre, en Maurienne, des plus puissants seigneurs en Savoie, établirent à la Rochette un couvent de grands Carmes, une Collégiale, à Chamoux et une autre à La Chambre"2.
Sur la Mappe Sarde de 1732, l'église Sainte-Anne est
probablement cette construction rose au bas de
l'image (dans la cour du château, représenté en rose
aussi en haut à gauche). Avait-elle vraiment une nef
et deux bas-côtés ? Elle paraît de belle taille, si l'on
peut comparer ses dimensions à celles du château :
plutôt une petite église qu'une chapelle.
Le tabelle-minute nous donne sa surface : 200m2
On posséde encore 3 :
- la copie de la bulle d'érection de 1515 (copie du XVIIIe s.consultable sur le site des ADS ).
- le serment de fidélité des chanoines*** envers Charles-Emmanuel (1576).
Devenue veuve en 1544, Barbe d'Amboise (la belle-fille de Louis Ier, mariée à Jean II de Seyssel en 1501), habita le château de Chamoux qui lui avait été laissé en douaire ; mais, vers 1570, après une grave maladie, elle alla vivre chez sa fille Marguerite à Chambéry, où elle mourut le 7 août 1574.
Elle ne laissait pas de testament, mais avait fait, les 15 février et 4 août 1474, des donations entre vifs en faveur de ses filles et de Philippe, évêque d'Orange, son fils, qui lui avaient prodigué leurs soins durant sa maladie, ainsi qu'en faveur du collège de Chamoux
Son corps fut déposé dans la chapelle Sainte-Anne de la collégiale de Chamoux 4.
Cependant, après s'être bien occupé de sa mère âgée, son fils Philippe (l'évêque d'Orange) emporte l'argenterie… de la Collégiale, ce qui contrarie ses sœurs (Inventaire de Barbe d'Amboise)
Auparavant, dans son testament du 28 août 1554 (Archives de Musin), son fils Sébastien, ecclésiastique, mort la même année, lui avait donné la charge d'employer une somme de 300 écus à plusieurs oeuvres pies et notamment à la réparation de la chapelle Sainte-Anne et Notre-Dame de Lorette au château de Chamoux.
Les Archives départementales conservent encore un serment de 1576 du Doyen et des Chanoines au Duc de Savoie (Voir ci-contre "Textes à l'appui") : c'est un engagement qui noue des liens de féodalité ; les termes surprennent, car ils semblent plus adaptés à des seigneurs en armes qu'à une poignée de religieux ! Il faut dire qu'après une période catastrophique où l'État de Savoie fut près de disparaître, le nouveau Duc tenait à resserrer les liens, et à s'assurer de l'aide de tous.
Au XVIIe siècle, la collégiale périclite : le nombre des chanoines diminue, le rôle de la collégiale devient flou. C'est peut-être pourquoi nous avons des traces de son fonctionnement : visite d'inspection de l'évêché, contrats…
Mgr Philibert Millet, neveu et successeur de Mgr Pierre de Lambert sur le siège épiscopal de Maurienne, visita l'église paroissiale et la collégiale de Chamoux en 1596 et en 1609. Nous avons les notes de son secrétaire sur cette seconde visite. Le curé se nommait Jacques Rémorin5.
(Nous avons aussi les notes de 1609 : difficiles à déchiffrer… NDLR)
La collégiale avait pour doyen messire Jean Domenget, institué en 1597.
Il n'y avait avec lui qu'un chanoine, nommé Herven Madet, du diocèse de Léon en basse Bretagne, à cause de l'exiguilé des revenus, dont une grande partie avait été perdue pendant les guerres de la fin du XVIe siècle.
Le doyen ne put présenter l'état de ses revenus, les titres des fondations, au nombre de deux ou trois, étant entre les mains du marquis de La Chambre mais il affirma que, d'après leur teneur, il devrait y avoir quatre ou cinq chanoines, outre le doyen.
Il n'y en eut jamais qu'un jusqu'à la Révolution 5.
1669 : L'évêque Hercule Baizet visite la Collégiale, et la trouve "en bien pauvre état" : elle manque toujours des objets de culte nécessaires ; le toit et les murs se dégradent, le plancher cède… Elle n'est plus desservie que par un doyen et un chanoine.
Voir C.R. de la Visite pastorale de Ste-Anne en 1669
Des noms !
Parmi les doyens de Ste Anne de Chamoux au XVIle siècle : Brunod Robert, en 1625 ; noble Jean-François Meynier, docteur en théologie et chanoine de la Ste Chapelle, en 1662 (Pierre Gramben Chanoine ) ; noble Prosper de Gilly, seigneur de Villarémont, en 1696, jusqu'en 1718.
Les livres d'institution des archives de l'évêché, contiennent les nominations faites par le baron de Montfort et ses héritiers pendant le XVIIIe siècle : le seigneur de Chamoux avait le droit de nomination au doyenné de la collégiale de Ste Anne (cf un acte d'institution de l'année 1746)
En voici la liste complète : 1718, Joseph Carret, prêtre de Chambéry ; 1719, Charles Cirace de Charvaix, curé d'Apremont ; 1 720, noble Jacques de Bertron-Duverney, aussi du diocèse de Grenoble, qui, en 1728, permute avec noble Georges d'Aussans, d'Annecy, chanoine de la collégiale de St-Jeoire, lequel meurt en 1746 et a pour successeur Antoine Ripert de Chamoux ; 1761, Pierre Louis Hodet, de Chambéry ; 1782, noble André Marie Maistre, un des convicteurs de Superga, nommé en 1786 vicaire-général**** et official deTarentaise. Le dernier doyen de Ste Anne fut Jean-Baptiste Durieux, précédemment curé de Chamoux5.
Ainsi, dès la fin du XVIe siècle, la collégiale Saint-Anne vivote, et n’a plus que deux, puis un chanoine.
Quel est alors le rôle des seigneurs de Chamoux ?
Peu avant la Révolution, le Rd Esprit Combet dresse pour son évêque de Saint-Jean de Maurienne la liste des anciens chanoines dans leur ordre chronologique
( Mars 1699.) Une délibération nous fait connaître les seize chanoines suivants vivants à cette date•
• Coste Nicaise, docteur et chantre de St-Jean.
• Didier Bernard, premier chanoine, docteur, de St-Sorlin.
• Tardy Jean-Baptiste, de St CoIlomban-des-Viliards.
• Bonjean Antoine docteur en théologie et en droit canon, grand vicaire en 1700 (…)
• Gerbaix Jean-Pierre, d'AiguebeIIe, docteur en théologie
• Cullierat Nicoias de St-Jean (…).
• D'Albert Antoine, docteur, de St-Jean :
"Sa famille existait encore vers la fin du 18e siècle. Elle avait hérité du château de Chamoux et des biens qui en dépendent de la maison d'Arostan, baron de Montfort, et prenait le titre de seigneur de Chamoux, de Montendry et de Montgilbert et, en cette qualité elle avait le patronage du doyenné de Chamoux et du prieuré de Corbière.
Vers 1770, un Antoine****** d'Albert, résidant à Chamoux, nomme doyen noble Antoine-Marie Maistre, un des nobles convicteurs de la royale congrégation de Superga, le même qui, en 1786, devint grand vicaire métropolitain de Moûtiers, et fut remplacé au doyenné par Rd Durieux Jean-Baptiste, de Montvernier, curé de Chamoux depuis cinquante ans, et âgé alors de 81 ans6."
"La famille Gerbaix de Sonnaz, [au XIXe s.] propriétaire du château de Chamoux, portait alors le titre de baron d'Aiguebelle et avait un domicile dans cette ville.
Entre 1700 et 1704 deux clercs de cette famille se succèdent au bénéfice des onze mille vierges à Randens et meurent successivement.
Le chanoine d'Albert possédait plusieurs bénéfices, dont il se démit en faveur de jeunes clercs, afin de leur faciliter l'accès des saints ordres. En 1708, son père, spectable Joseph juge maje de Maurienne, acheta de Louis de Bavoz la chapelle de N. D. des Neiges, près de l'église de St. Julien, et appelée de Balay, du nom de son fondateur, et y nomma le chanoine ; elle avait soixante florins de revenu.
• Vernier Rémi de Montvernier.
• Collomb Jacques-Joseph, des Cuines. .
• Thomas Félix et Costabelte Jean-Pierre.
• Marcoz Vincent, de Jarrier. (…).
• Martin Jean-Baptiste, des nobles Martin, de St-Jean.
• Milleret Claude, de Montaimont. il devint premier chanoine en1729.
• Balbis Jean-Baptiste, de Caraglio, province de Turin, (…)
• Flatte Pierre-Jacques, de St-Michel, docteur en théologie (…).
• Dubois Jean, de St-Michel, docteur en théologie (…)."6
Les registres des tabellions d'Aiguebelle7 nous font découvrir un autre nom : les frères Didier.
En 1720, au temps de Joseph de Montfort, le curé de St-Martin se nomme Hyacinthe Didier, et le chanoine de la Collégiale Ste-Anne (nommé par le baron) est le Révérend Jean-Baptiste Didier. Leur père était notaire royal à Saint-Michel de Maurienne ; est-ce donc une coïncidence si, quelques années plus tard, l'hériter du baron de Montfort, Joseph d'Albert, épouse une demoiselle Cécile Didier, de St-Michel de Maurienne ?
Brève notice pour Mgr Grisella de Rosignan, 1741, diocèse de Maurienne,
par le Révérend Savez, Vicaire* général du Diocèse8.
«Par une coutume très ancienne, ces vicaires desservants ascensent des chapitres respectifs le temporel de leur cure et s'obligent à payer une modique cense à proportion du revenu ; les révérendissimes évêques, comme pères communs et des chapitres et des vicaires, ont toujours laissé la coutume telle qu'elle est établie, il n'y a que les vicaires du chapitre de la Chambre, qui ne paient aucune cense, parce que le chapitre perçoit d'ailleurs les plus gros revenus de ces cures.»
« Le chapitre de Sainte-Anne de Chamoux est de la même fondation et catégorie que celui de la Chambre, sauf que, dès son origine; il n'y avait que six chanoines.
Je ne sais s'il mérite aujourd'hui [1741] le nom de chapitre, étant réduit à un doyen et un seul chanoine, qui ont peine à vivre ; c'est le baron de Chamoux qui les nomme, le révérendissime évêque institue le doyen, et celui-ci, par un abus que feu Monseigneur n'a jamais pu souffrir, s'émancipe d'instituer le chanoine ; ils ne font aucun office dans leur église, sauf qu'à tour de rôle ils disent la messe à la commodité du baron leur patron ; leur église, ou plutôt chapelle, se trouvant dans la cour de son château .
Quelquefois ils prétendent aussi être exempts de la juridiction de l'ordinaire, mais ils sont si peu en état de faire valoir leurs prétentions, qu'ils trouvent mieux leur compte à se soumettre comme les autres aux statuts du diocèse.»
Et plus loin, le Révérend Savez reprend :
[À] Chamoux, il y avait autrefois un chapitre de huit chanoines, réduit à deux, qui ont peine à vivre ; ils sont de la nomination du baron de Chamoux9
On voit donc qu’en 1741, la collégiale périclitait.
Les livres d'institution, des archives de l'évêché, contiennent les nominations faites par le baron de Montfort et ses héritiers pendant le XVIIIe siècle. En voici la liste complète 1 :
1718, Joseph Carret, prêtre de Chambéry ;
1719, Charles Cirace de Charvaix, curé d'Apremont ;
1720, noble Jacques de Bertron-Duverney, aussi du diocèse de Grenoble, qui, en
1728, permute avec noble Georges d'Aussans, d'Annecy, chanoine de la collégiale de St-Jeoire, lequel meurt en
1746 et a pour successeur Antoine Ripert de Chamoux ;
1761, Pierre Louis Hodet, de Chambéry ;
1782, noble André Marie Maistre, un des convicteurs de Superga, nommé en 1786 vicaire-général et official deTarentaise .
Le dernier doyen de Ste Anne fut Jean-Baptiste Durieux, précédemment curé de Chamoux.
Jean Lullin (imprimeur à Chambéry) écrit en 1787 (Notice historico-topographique sur la Savoie, suivie d'une généalogie… ):
Chamoux : il y avait autrefois une Collégiale ; mais il ne reste plus aujourd’hui que le Doyen, avec un second Prêtre.
L'auteur de la Brève notice 8 précise encore (en 1871) :
A l'époque [le château] appartenait à noble d'Albert, seigneur de Chamoux. La maison du doyen était près du château. A côté de cette habitation, se trouvait la chapelle de Sainte-Anne.
Le bâtiment du chapitre est en ruines, en grange et en cellier. La partie est, qui est devenue une dépendance du château, sert actuellement d'habitation au directeur des postes.
Il devait y avoir à Chamoux plusieurs bénéfices.
Au levant de l'église, la maison Deglapigny était la maison du prieuré de Saint-Rambert, qui avait été réuni au couvent de Saint-Rambert, dans le Bugey10.
En fait, en 1786, Joseph d'Albert et J.B. Durieux avaient accepté le prixfait (le devis) proposé par le maçon Plaisance, pour reconstruire une chapelle plus modeste que la Collégiale décidément trop ruinée.
Voir : Prixfait pour une nouvelle chapelle au château (1786)
Cette chapelle fut-elle réalisée ? L'année suivante, le même maçon Plaisance retrouvait Joseph d'Albert et Rd J.B. Durieux devant le même notaire Mollot, le 4 septembre pour le paiement de travaux sur une chapelle, dans un texte qui est loin d'être clair ; le 8 septembre, il établissait d'autre part un acte d'état (une expertise) pour la maison du Doyen, très ruinée aussi : on y aperçoit l'ancienne Collégiale.
Voir : La maison ruinée du Doyen de la Collégiale (1787)
Voir : Réparation ou reconstruction d'une Collégiale ? (1787)
On peut donc supposer qu'avec le départ des propriétaires et des religieux durant l'épisode révolutionnaire, le bâtiment a fini de se dégrader…
Au XIXe siècle… Chamoux, [est] à une lieue et demie d'Ayguebelle vers l'ouest. L'église est dédiée à saint Martin, et le curé y est institué. Il y avait autrefois un chapitre, (…) mais cette collégiale étant tombée, on en a pris les revenus restants pour un vicaire amovible.11
Marc de Seyssel-Cressieu pouvait écrire à la fin du XIXe siècle :
«Cette chapelle, située à côté du château au pied de la montagne, est entièrement détruite et son emplacement est recouvert par les bâtiments des dépendances du château »4
Les pierres de la Collégiale peuvent-elles parler ? HAUT
Grâce à la Mappe sarde de 1732 et au cadastre de 1882, on peut situer un peu l'emplacement et les contours de cette chapelle du début du XVIe siècle.
Les Archives n'ont peut-être pas livré tous leurs secrets ?
Les documents disponibles semblent bien rares : cela trahit-il un défaut d'entretien de Ste-Anne, ou est-ce simplement dû à la conservation de ces documents privés dans des Archives familiales?
On sait par la Mappe de 1732 et le Tabelle-Minute12 de 1729 que la chapelle, établie dans la cour du château, lieudit "La Motte", avait une surface de 200m2.
Voici aussi une trace conservée dans les Registres du Tabellion d'Aiguebelle13 :
un "prix-fait" passé à des menuisier locaux, pour achever la réfection du toit, en 1710 (l'église a presque 200 ans) : la mort avait apparemment surpris à la fois le seigneur des lieux (en 1709) et le charpentier François Berthet, il faut tout remettre en route…
Prix-fait pour M° Glanchet curateur en l’hoirie du Seigneur Rochefort
Baille à honorables Dominique Berthet, Maxime Venipé, et Jean Masset
L’an mil sept cent et dix et le vingt du mois de juillet, par-devant moi notaire soussigné (…)
- s’est établi en personne Me Joseph Boisson bourgeois d’Aiguebelle et fermier du château de Chamoux, (…)
- en la présence et assistance de noble Rd Messire Prosper DeGilly de Villaremont doyen du [vénérable ?] chapitre de Ste Anne de Chamoux fondé au château
- et ensuite de l’ordre à lui donné par Claude Glanchet praticien bourgeois de Chambéry en qualité de curateur en l’hoirie de feu noble Pillibert Chappel vivant Comte de Sallin, Seigneur de Rochefort, Chamoux et autres (…), en date du vingtième juin dernier par lui [et ce jour] a signé et donné (…) que par le présent :
- il donne à prix-fait à honorables Dominique Berthet, Maxime Venippé, Jacques Vignon de Chamoux et à Jean Masset de Montendry, maîtres charpentiers et recouvrisseurs (couvreurs) présents acceptant pour eux et les leurs, savoir : est d’achever de faire le couvert de l’église de ladite Ste Anne, refaire celui du chœur, poser quatre [coulomnes = colonnes ?] en octogone de la manière qui leur sera indiquée dans ladite église pour soutenir le couvert et pour ce, fourniront tous les bois requis et nécessaires tant [coulomnes = colonnes ?], panes, sablières, chevrons, lattes qu’autres, à l’exception des parefeuilles qui manqueront au couvert du chœur tant seulement, lequel couvert du chœur ils couvriront d’ardoises qui leur seront fournies, couvriront celui de l’église des lozes badières* qui leur sera aussi fournie (sic) sauf à eux de faire le port d’icelles sur le couvert auquel ils mettront les lattes et les chevrons nécessaires, comme aussi à la pente (…) des miollans (milieux ?) qui ne se trouve pas bien faite et parachevée, leur étant permis de prendre les gros bois qu’ils trouveront commodes dans les terres dudit château comme aussi les dix-huit petits chevrons et les autres restes du prix-fait de feu François Berthet, et le tout rendu et fait et parfait à dater de [maintenant] entre ci et la St Michel prochaine, et pour ce, moyennant le prix et somme de cent huitante florins de Savoie, avec les clous, [grosses], et autres fers requis et nécessaires, et quinze sols de Savoie pour chaque toise du couvert de la nef tant seulement, le tout payable par ledit Me Boisson audit prix [facturé ??] à mesure que le travail se fera (…)
badière : autre nom des lozes (lauzes) en Savoie : pierre plate de couverture des toits
toise : à Chamoux, 1 toise = ± 7,3 m2
florin (monnaie abandonnée en 1717) : 1 florin = 12 sols (1 sol = 12 deniers)
Mais où sont les pierres de Ste-Anne, que l'on rêve ornées ?
Où est la tombe de la vieille dame, Barbe d'Amboise ?
On peut toujours s'intéresser aux pierres sculptées du village: pourquoi seraient-elles parties loin, les pierres de la chapelle ? Conjectures !
Côté ouest de l'église Saint-Martin, la fenêtre de la sacristie étonne par son style; elle semble rapportée… Réemploi ?
À Chamoux, dans la rue qui mène à Aiton, une pierre sculptée
sert de base au pilier d'arrêt d'un ancien mur de jardin.
Avec le même motif de "pointe". Réemploi ?
Et encore ?
Sur une des ailes plus récentes du château de Chamoux, au dernier étage, à quelques dizaines de mètres de l'emplacement de la Collégiale disparue, on distingue un curieux motif à l'angle d'une fenêtre.
(cliquer sur la photo)
Là encore, on passe d'une arête vive à un angle adouci par un relief ornemental (nommé "congé"), mais ici, il est plus complexe (moins élégant?).
Construction contemporaine de la Collégiale, même équipe de tailleurs de pierre ?
Pour une poignée de conjectures supplémentaires.
À Saint-Jean Pied-Gauthier, l'église St-Jean-Baptiste présente un portail à gâbles, typique de la période gothique flamboyante. Au-dessus de la porte, sous la statue du Bon Pasteur, on ne peut pas ignorer les armes de celui qui fit reconstruire l'édifice en 1481: Jean de Montchabod, capitaine des francs-archers du Duc de Savoie, qui eut plusieurs fois maille à partir avec Louis 1er de Seyssel-La Chambre (celui-ci à l'origine de la Collégiale Sainte-Anne); il faut dire que Jean eut le courage de prendre parti contre Louis dans ses divers procès, et qu'il occupa le château d'Apremont confisqué par le Duc de Savoie… au cousin Jacques de Montmayeur : Louis mit le feu au château familial de Jean, et le fit conduire au château de l'Huïle, où il détenait déjà d'autres prisonniers de marque! Rudes mœurs…
(Selon certains*****, le même Jean de Montchabod serait à l'origine de la remarquable chapelle Saint-Sébastien à Lanslevillard, et le décor mural serait alors l'œuvre de peintres de la Combe?)14
Mais venons-en à nos moulures (congés) : sur le côté sud de l'église de Saint-Jean Pied-Gauthier, une tourelle donne accès au clocher. Sa porte, beaucoup plus sobre que le portail, présente une décoration basse des chambranles voisine des reliefs qui nous intéressent : angle vertical du chambranle évidé en courbe jusqu'à quelques centimètres du pied qui finit en arête vive. Un motif en pointe prolonge le volume de l'arête vive, et va mourir dans l'évidement.
Ce motif est-il courant chez les sculpteurs de pierre ? Faut-il voir un seul sculpteur, ou bien, une influence d'un sculpteur à l'autre ?
On voit aussi ce motif dans l'architecture civile, par exemple sur quelques portes et fenêtres, Rue du Sénat, à Chambéry, à l'angle de la Place des anciennes Halles.
(les Halles furent construites à l'emplacement du couvent des Dominicains, où siégea le Sénat).
Mais encore? On trouve ce "congé" à la base de plusieurs cadres de portes dans la tour du Donjon de Miolans (daté de la fin du XVe siècle… environ), à portée de regard de Chamoux. Notons que dans les 2 cas présentés ici (il y en a d'autres), le relief est appliqué en débordement, sur un pan coupé plat (l'angle est "biseauté"), et non comme précédemment au cœur d'un évidement courbe.
Il est intéressant d'observer les traces de salissure laissées par les passants, qui frottent le pan coupé au long d'un parcours où l'on a tendance à raser le mur de l'escalier en colimaçon un peu raide !
Viollet-le-Duc le disait bien : au Moyen-Âge, "les tableaux des portes, des fenêtres, dans l'architecture civile, sont presque toujours biseautés à l'extérieur ; on évitait ainsi les écornures, et plus encore les saillies gênantes des arêtes vives sur les points des édifices où la circulation est active.15"
Base de jambages de porte, motif rencontré à plusieurs étages le long de l'escalier en colimaçon du Donjon de Miollans.
Encore une variation sur ce thème décoratif distribué tout au long de la Combe?
En effet…
À Conflans, près de la ville "nouvelle" d'Albertville, la porte et la porte/fenêtre à l'étage de la sombre Tour Sarrazine ont reçu, bien après la construction initiale (XIIe siècle ?), un cadre de pierre blanche: le chambranle de la porte de l'étage présente une arête à pan coupé plat, au-dessus d'une courte section à arête vive, un relief "en pointe" fait la transition entre les deux. Notons qu'ici, le souci d'épargner les mollets, les hanches ou les épaules des passants n'était pas fondamental !
Quoi d'autre encore ?
Quelques "pointes" de plus aux fenêtres (certaines à meneaux) de la maison-forte de la Croix de la Rochette.(non photographiée)
Et aussi ?
Poussons un peu plus loin vers l'Est : nous voici en Basse Tarentaise, devant la maison-forte d'Esserts-Blay, remaniée au XVe siècle.
Deux belles fenêtres à meneaux : l'une présente une pointe "simple"; l'autre, cette curieuse pointe "en tête de pique", vue… au château de Chamoux.
Emploi, volumes et matériau sont voisins ; l'époque de construction aussi. les pierres locales étant souvent très différentes, il faut penser que les encadrements ont été fabriqués avec des roches "importées" : déjà sculptées, ou taillées sur place par un même atelier ?
Mais que nous réservent les prochaines balades ?
2012- Recherche et transcription A.Dh.
notes
* Une collégiale est une église qui a été confiée à un collège de clercs ou chapitre collégial, c'est-à-dire à une réunion de chanoines (de nombre variable selon les lieux) qui se tient ailleurs qu'au siège épiscopal.
Le Chapitre canonial (composé uniquement d'hommes dans la majorité des cas, mais parfois aussi uniquement de chanoinesses) est la plupart du temps créé (fondation) par une famille seigneuriale, soucieuse de réparer une lourde faute ou de préparer son salut éternel (salut de l'âme) en s'assurant la prière quotidienne de personnes consacrées ainsi qu'un lieu de sépulture décent (à l'intérieur de l'église collégiale).
En fonction de la richesse du donateur et du nombre envisagé de chanoines, le fondateur dote la Collégiale de ressources matérielles suffisantes (en particulier de biens fonciers) qui sont réparties sous forme de prébendes entre les chanoines ; ces derniers sont généralement nommés par le fondateur ou ses héritiers.
source : Wikipedia
** Curé : Le curé est un prêtre catholique qui a « charge d'âmes » d'une paroisse (en latin, cura animarum). Il est nommé par un évêque, dont il est le représentant et le délégué dans la paroisse. Il doit confesser et absoudre les péchés des personnes qui le souhaitent.
Les autres prêtres qui l'assistent sont nommés vicaires, ou prêtres habitués.
source : Wikipedia
*** Un chanoine (du latin canonicus : règle ; et du grec ancien κανών (kanôn), la règle) est un membre du clergé attaché au service d'une église. Au Haut Moyen Âge, le mot pouvait désigner certains membres du personnel laïc des églises. Aujourd'hui, il existe des chanoines religieux (séculiers ou réguliers), des chanoines laïcs et des femmes religieuses régulières (chanoinesses)
source : Wikipedia
**** vicaire : Le vicaire est un prêtre qui assiste le curé dans une paroisse catholique. Il est habituellement choisi par le curé, son choix devant être approuvé par l'évêque. Un vicaire est rémunéré par le curé sur le revenu qui lui est attribué. En Bretagne, fortement marquée par le catholicisme, on appelle le curé recteur, tandis que les vicaires sont appelés curés, et les prêtres auxiliaires sont parfois appelés vicaires.
Un vicaire perpétuel est le desservant d'une église dont le curé est une personne morale, concrètement une communauté religieuse qui perçoit les revenus attachés à cette église. Comme son titre l'annonce, le vicaire perpétuel est inamovible en comparaison du vicaire ordinaire soumis aux contingences paroissiales.
Un vicaire général ou grand-vicaire est un prêtre désigné par l'évêque pour le seconder dans ses responsabilités.
source : Wikipedia
***** "Selon certains" : il s'agit d'André Ch Coppier (De Tarentaise en Maurienne, Lib. Dardel 1931), cité par Félix Bernard. Voir aussi Récits Mauriennais de l'abbé Truchet
****** Antoine ? A priori, le seigneur de l'époque était Joseph d'Albert (dont le père se nommait Antoine…) Erreur de l'auteur ?
Sources bibliographiques :
1- Travaux de la Société d'histoire et d'archéologie de la province de Maurienne : bulletin 1885 (VOL6.) p.258
remarque : L’origine des documents n’est pas toujours précisée (le plus souvent : Archives du Diocèse de St-Jean de Maurienne)
2- Travaux de la Société d'histoire et d'archéologie de la province de Maurienne : bulletin 1871 (VOL3) page 224
: Quelques notes sur les cardinaux qui ont occupé le siège épiscopal de Maurienne par M. Ie docteur Mottard
3- A.D.Savoie, IR 601B - 3 G 201 Chapitre Sainte Marie et Sainte Anne de Chamoux 1 cahier, 1 pièce1515-1576
4-: Marc de Seyssel-Cressieu : la Maison de Seyssel, ses origines, sa généalogie, son histoire p. 237 et suivantes d’après les Archives de Musin via Gallica
5 : Travaux de la Société d'histoire et d'archéologie de la province de Maurienne : bulletin 1885 (VOL6.) p.258
6- Travaux de la Société d'histoire et d'archéologie de la province de Maurienne : bulletin 1871 (VOL3) pages 262
7- A.D.Savoie,Archives en ligne, Tabellion d'Aiguebelle 1720, F° 91
8- Travaux de la Société d'histoire et d'archéologie de la province de Maurienne : bulletin 1871 (VOL3) pages 52
9- A.D.Savoie,Archives en ligne, Tabellion d'Aiguebelle 2C 2144 – 1946 – p.61/369 (p.46 du registre)
10- Travaux de la Société d'histoire et d'archéologie de la province de Maurienne : bulletin 1871 (VOL3) page 74
11- Travaux de la Société d'histoire et d'archéologie de la province de Maurienne : bulletin 1871 (VOL3) page 105
12- A.D.S., Tabelle-Minute Chamoux, 3G 59 .
13- AD Savoie, Archives en ligne, Tabellion d'Aiguebelle 1710 - F° 450 (II 46/439)
14- Le Pays de Montmayeur, Félix Bernard, imprimé en 1971
15- Eugène Viollet-le-Duc Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle
Sources iconographiques :
Archives Départementales de Savoie / Archives en ligne / Plans cadastraux
Photos A.Dh. / CCA sauf mention contraire
Pour les chercheurs : des ressources à explorer
Aux Archives Départementales de Savoie
• Fonds de l'Évêché de Maurienne. Chapitre Sainte Marie et Sainte Anne de Chamoux. - IR 601B - 3 G 201
- Copie de la bulle d'érection de 1515 (XVIII).
- Serment de fidélité des chanoines envers Charles-Emmanuel (1576).
1 cahier, 1 pièce1515-1576
• 4B : archives recueillies par le Sénat de Savoie Chapitre 3 : Clergé et œuvres charitables (IR222)
4B 267 B 1663 Clergé et activités charitables Clergé séculier
Diocèse de Maurienne : collégiales de Saint-Marcel de la Chambre et de Chamoux
• S A 227. Bénéfices. Revenus ecclésiastiques (suite) et correspondance. (1 carte, 1 cahier et 112 pièces papier)
Carte des communautés de la province de Savoie relevant des diocèses de Belley, Genève, Grenoble, Maurienne et Tarentaise, s.d. (1728 environ). Etat des évêchés, abbayes, prieures, collégiales, cures, chapellenies et couvents des Etats de Savoie, de leurs revenus et patrons : provinces de Savoie, Tarentaise, Chablais, Maurienne, Faucigny et Genevois, bailliages de Ternier et Gaillard, s.d (1728 environ). Lettres de recommandation et suppliques en vue de pourvoir a des bénéfices devenus vacants en raison de l’occupation de la Savoie par l’infant Don Philippe, en particulier à la chapelle de la maladière sous Conflans, aux collégiales de la Sainte-Chapelle de Chambéry, d’Annecy et d’Aiguebelle (1743-1749).
1728 environ - 1749
• I.R. 210 SERIE B Cours et juridictions avant 1793 Sous-séries 1B et 2B
Index des noms de personnes, de lieux et de matières contenues dans les registres des Edits Bulles du PARLEMENT DE CHAMBERY (1536-1559) et du SENAT DE SAVOIE (1559-1793)
Transcrits dans les IR 201 (Parlement) IR 203, 204, 205, 206, 207, 208 et 209 (Sénat) Par Gabriel PEROUSE • Index
IR 210-1 CHAMOUX, 30, 161, 592, 600, 757
prieuré, collégiale, 577, 671
(saint) Rambert, 403, 594, 634, 677, 740, 742, 745, 757, 761
• Archives départementales de la Savoie Cours et juridictions avant 1793 Sous-série 2 B
Inventaire des répertoires des registres des Edits Bulles Novembre 2005 IR 208 1682-1703
2B - 232 Fo7” 577 (1682-1687)
Fol" 108 - Transaction passée entre les Révérends Chanoines, et chapitre de St Jean de Maurienne d'une part, et le Révérend Doyen et chanoines de Chamoux, d'autre, occasion d'un seytier de bon hypocrat deü au dit chapitre annuellement, et payable la veillie de St Jean Baptiste par le prieur de St Pierre de la Corbière d'urtières, et portable au dit St Jean, lequel a été uny au doyenné de Chamoux, par laquelle est convenu qu'au lieu du dit hypocrat sera donné annuellement aux dits chanoines, et chapitre la somme de cent florins par le dit doyen chaque veillie du dit Jean Baptiste, la ditte transaction du 17 Mars 1685, receü et signée par Me ODOMARD, Notaire avec l'arrest d'homologation d'icelle ensuitte.
B - 1456 Fc:" 600 (1690-1695)
• ADS - Moyen-Age et Ancien Régime / Fonds des administrations d'Ancien Régime jusqu'en 1793 / Administration générale du duché
C 292 Finances et comptabilité. – Lettres d'intendants, de trésoriers provinciaux, de secrétaires communaux, d'autres fonctionnaires et de particuliers de la province de Savoie-Propre, aux intendants généraux : – du secrétaire de la commune de Chamoux, au sujet d'une dette du chanoine Rupert, doyen de la collégiale de Chamoux, qui était mort (1749-1791)
• Index alphabétique des noms de lieux (IR303)
CHAMOUX – C 62 122 lQ3 292 347.39.1 455 487 579 643.678 17.73 2489 a.2497 2576
Il - (collégiale, prieuré) - C 292 2246 2298 2580
II - (eglise, cure, chapelles) - C 349 2492 2494 2497 2578 MONTBERINGER, commune de Chamoux - C 1783 SAINT-RAMBERT - (abbaye) - C 347 733 1776
• Cadastre général de : Chamoux-sur-Gelon. - Tabelle-minute (Cadastre primitif) de la commune de Chamoux, contenant les noms de tous les propriétaires ; par ordre alphabétique et indiquant, pour chacune des parcelles qui leur appartiennent, le numéro cadastral, le lieu-dit, la nature de culture et la contenance en mesures de Savoie et de Piémont. - Biens de noble Blanc, gouverneur de Miolans ; de noble Bazin ; des chapelles de Montranger, de Villardizier, de Saint-Gras, de Saint-Blaise, de Saint-Sébastien, de Saint-Jean, de Sainte-Catherine, du baron de Châteauneuf ; de la chartreuse de Saint-Hugon ; de la cure du Bettonnet ; de la cure de Chamoux ; de la cure de Villard- d'Héry ; des nobles Pierre et Charles du Villard ; des nobles Antoine et Louis-Hercule Degalis ; des nobles de Livron, Vincent de Lalée, Pierre de Mellarède ; du baron de Montfort ; de l’évêque de Maurienne ; du prieuré de Saint-Rambert ; du prieuré de Saint-Robert ; du marquis de Saint-Michel ; biens indivis entre les communes de Chamoux pour 2/3 et Bourgneuf pour 1/3 ; biens communaux du village de Montranger ; de la commune de Chamoux ; châteauvieux au-dessus de Chamoux ; chapelle de Notre-dame de Grâce. etc. Surface cadastrée de la commune : 3662 J. 112 T. 0P. en mesures de Savoie. Dates extêmes : 1729 - ...
Cote : C 2494 Cote à consulter: 4Num 250 Comm. Communicabilité : Non
• Cadastre général de : Saint-Georges-des-Hurtières. - Tabelle générale (Cadastre récapitulatif) de la commune de Saint-Georges-d?Hurtières. - 2e et dernier volume. - État des droits payés au doyen de Chamoux, au prieuré de Notre-Dame de Bellevaux, aux curés d'Aiguebelle et de Saint-Georges-d'Hurtières. - Certificat constatant que les 140 communiers de Saint-Georges-d'Hurtières ne paient aucun droit seigneurial pour la jouissance des biens communaux.
Dates extêmes : 1731 - 1738 Cote : C 3986 Producteur : Bureau de la Péréquation générale et du cadastre
Lieu : Saint-Georges-des-Hurtières Comm. Communicabilité : Com
• article L'excursion de Chamoux (24 juillet 1907). in Travaux de la Société d'histoire et d'archéologie de la Maurienne, (1904, 1908)
in Revue : SOCIETE D'HISTOIRE ET D'ARCHEOLOGIE DE MAURIENNE, 1908, S. II, T. IV, 2e Liv., p. 54-65
Catégories : BAS MOYEN AGE (XIV-XVe) ; COLLEGIALE ; EGLISE ; SEIGNEURIE ; VIE INTELLECTUELLE ; XVIe ; XVIIe ; XVIIIe
1908, S. II, T. IV, 2e Liv., p. 54-65. - Cote (issue de la migration Alexandrie) : PER762-13
• Document: Histoire du décanat de la Rochette (Décanat de Val-Penouse). Les moines de la Novalèse et le Moûtiers de la Trinité (726-1035). Cluny et la Rochette. Les prieurés d'Aiguebelle, Chamoux, Villard-Sallet, la Croix, Coise, Sainte-Hélène-du-Lac, Arbin, Montmél
Auteur : Félix BERNARD Editeur : Chambéry : IMPRIMERIES REUNIES DE CHAMBERY Année de publication : 1931
Archives départementales Savoie BH1316 Ouvrage Bibliothèque historique Disponible Archives départementales Savoie US 30
• article Les paroisses du Duché de Savoie en 1710 (d'Aiguebelette à Chamoux). : 1999
in Revue : A.R.E.D.E.S. Assoc. recherche et entraide dans les fonds document. savoyards, 1999, N° 3, page 20
Catégories : METHODOLOGIE Cote (issue de la migration Alexandrie) : PER1005 Localisation : Archives départementales Savoie
ouvrage Quinze siècles de présence bénédictine en Savoie et dans les pays de l'Ain.
Auteurs : Louis TRENARD ; Marius HUDRY ; Etienne GOUTAGNY ; Romain CLAIR ; Yves BRU ; Lucien PONCET ; Jacques LOVIE ; Joannès CHETAIL ; Jean-Pierre DUBOURGEAT ; Jean-Pierre LEQUAT ; André PERRET ; Pierre-Roger GAUSSIN ; Jacques DUBOIS
Editeur : Genève (Suisse) : SLATKINE Année de publication : 1983
Cote (issue de la migration Alexandrie) : ADS.BH2161/PER241-2/BDCHY.GB58.5/ADHS.P 722 72227
Localisation : Archives départementales Savoie/Archives départementales Haute-Savoie/Bibliothèque diocésaine de Chambéry
• ouvrage Notes d'histoire paroissiale. (dont Chamoux ) 1924
Catégories : HISTOIRE RELIGIEUSE ; PAROISSES [Recueil factice de pages extraites de bulletins paroissiaux].5 "volumes".
Cote (issue de la migration Alexandrie) : ADS.BH1605
Archives départementales Savoie BH1605 Bibliothèque historique Disponible
archivesmultimedia http://www.archivesmultimedia.com/
• Trésor des Chartes S A 158. Province de Maurienne : Titres de la Maison de La Chambre (suite). (2 cahiers et 25 pièces papier.)
- Quittance passee par Emmanuel- Philibert-Amédée de Savoie, prince de Carignan, qui reconnaît avoir reçu de Charles-Emmanuel, comte Cagnolo, et de Philibert Chapel, seigneur de Rochefort, la somme de 95 000 livres pour le prix de la vente du marquisat de La Chambre avec ses cinq paroisses et de la seigneurie de Chamoux, groupant quatre paroisses (1688). 1614 - 1688
http://www.123savoie.com/article-10454-1-st-pierre-de-belleville.html
Histoire de l'ancienne cloche de l’église de st Pierre de Belleville (près st-Alban des Hurtières)
La cloche du XIIIème siècle, haute de 42 cm et d'un diamètre de 36 centimètres est de forme oblongue en fer et fonte. Elle a deux anses dont l'une a été rapportée. Sur la lèvre de la cloche, au dessus d'un filet, figure une petite croix ancrée, flanquée d'une lettre majuscule grecque "RHO". Celle-ci est combinée avec la croix formant le chrisme du monogramme du Christ. A l'origine, la cloche se trouvait dans une petite chapelle dit "du Temple". En souvenir des templiers, qui occupèrent ces lieux entre 1260 et 1313, dans le val des corbeaux, "in valle corvorum", dit "la Corbière". Cette cloche a été coulée avec le fer des Hurtières. Elle sera déposée ensuite dans un coin de l'église paroissiale et fut ramenée à la mairie en 1959.