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Actualités : l'Affaire - et quelques faits-divers

Actualités : faits-divers

Marius Neyroud est un photographe "de studio" avant tout . Mais pas seulement !
Toute sa vie, il a réalisé des photos "de reportage", souvent avec une petite "chambre" : les plaques photo qui ont survécu sont de petite taille. Une inauguration, un événement... il a pu être là!
Mais surtout, parfois en partenariat avec un collègue, il a "couvert" l'Affaire Dreyfus : Alfred Dreyfus, le clan des antidreyfusards, celui des défenseurs du Capitaine...
Divers Musées en conservent le témoignage (Musée de Bretagne, Musée Art et d'Histoire Juif, Médiathèque de Versailles...et des officines américaines qui louent bien cher le droit de reproduire des clichés - dont nous avons trouvé les jumeaux !)
La crue de la Seine en 1910
La crue de la Seine en janvier 1910 (à deux pas de la rue de Penthièvre où Neyroud avait son studio).
Démonstration de tir
Exercice de démonstration : présentation d'un canon.
Le reportage n'était pas la spécialité de Marius Neyroud, encore moins en extérieur. (Il avait tout de même une petite chambre photographique, au format 9 x 13, plus commode à transporter que le modèle de studio). Mais il a pu être assez  proche de G.M. Picquart, devenu ministre de la guerre après sa réhabilitation, pour être admis à l'exercice.
 

L'affaire Dreyfus

Les photos que nous connaissons des protagonistes de l'affaire par Neyroud, ne se limitent pas à la stricte période de l'Affaire ; ainsi, il semble qu'il connaissait G.M. Picquart auparavant, et il l'a encore photographié à la fin de sa vie ; certains de ses visiteurs ont dû passer au studio de façon très banale pour un portrait à donner à des proches.
Quoiqu'il en soit, Neyroud a photographié Alfred Dreyfus, le rabbin Dreyffus, le lieutenant Cordier, le commissaire Tomps… et aussi, le ministre Mercier, ses acolytes Henry ("le Faussaire" et son épouse Mme Henry), Gribelin ("le Lampiste"), Sandherr…

Alfred Dreyfus en costime de ville. Photo souvent utilisée dans la Presse.
Alfred Dreyfus en costume de ville. (Photo souvent utilisée dans la Presse de l'époque).
 
Gribelin, "le lampiste" : il réalisa à la demande de ses chefs les faux demandés - sans état d'âme apparemment.
Gribelin, "le lampiste" :
il réalisa les fausses preuves demandées par ses chefs - sans état d'âme apparemment.
Malgré son peu de sympathie pour Alfred Dreyfus, Georges-Marie Picquart s'opposa à ses chefs quand il comprit leurs machinations ; il fut condamné, dégadé pour s'être opposé à des mensonges. Il fut réhabilité en même temps que Dreyfus, puis promu à de très hautes fonctions.
Malgré son peu de sympathie pour l'accusé Alfred Dreyfus, le lieutenant-colonel Georges-Marie Picquart s'opposa à ses chefs quand il comprit leurs machinations.
Il fut condamné, dégradé, pour s'être opposé à des mensonges, mais contribua à faire la vérité.
Réhabilité en même temps que Dreyfus, il fut par la suite promu à de très hautes fonctions.
(Remerciements à la Médiathèque de Versailles - DR)

 

Abris
Beaucoup plus tard, dans les environs de Chamoux.
Qui sont ces hommes en tenues militaires disparates, dans un lieu improbable ? Des Maquisards ?
Mais Marius Neyroud était déjà bien âgé en 1939, pour courir la montagne…

 

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