1787 Doyenné ruiné

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La ruine de la Maison du Doyen et de la Collégiale

En 1786 (à 81 ans), le curé Durieux laisse la cure de l'église St-Martin au Rd Rambaud, pour devenir doyen de la Collégiale Ste-Anne au château : A.M. Maistre, précédent possesseur abandonne la place sans regrets.
Il faut dire que les revenus sont minces, et que les bâtiments sont dans un état lamentable.
La maison du doyen, qui avait dû abriter autrefois un doyen et plsieurs chanoines, peine à héberger décemment un seul doyen : Maistre ne semble pas l'avoir habitée.
à deux pas, dans la cour, l'église collégiale est hors de service.

Acte d'état devis estimatif des réparations à faire aux bâtiments du Rd doyen de Chamoux
pris en contradictoire de Noble Joseph d'Albert seigneur de Chamoux, et de Me Joseph Gargoux procureur substitué de révérend André Marie Lemaistre par Ambroise Plaisance

L'an 1787 et le cinq du mois de septembre à Chamoux dans la maison du révérend doyen du présent lieu par devant moi notaire royal soussigné et vice-châtelain de Chamoux, le sieur châtelain absent, et en présence des témoins ci-après nommés, a comparu révérend Jean-Baptiste fils de Jean-Baptiste Durieux natif de Lanslebourg en Maurienne, docteur en théologie, doyen de la collégiale de sainte-Anne de Chamoux, seigneur et prieur de la Corbière, habitant de cette paroisse, lequel m'aurait représenté qu'il ce serait pourvu à nos Seigneurs du Sénat de Savoie, disant que ayant été pourvu dudit doyenné de Chamoux, et en ayant pris possession le second juin 1786 ensuite de l'institution qui lui en a été accordée parle le Révérendissime Evêque de Maurienne le 30 mai de ladite année, et désirant faire conster de l'état actuel des bâtiments, pour que rien ne lui soit imputé sur les détériorations qui constaient lors de sa mise en possession, afin qu'il plût au Sénat commettre Me Ladouz, notaire royal et châtelain de Chamoux, et à son défaut, moi notaire, comme vice-châtelain, pour être procédé à acte d'état des bâtiments et autres objets susceptibles de réparations dépendant dudit doyenné, et devis estimatif des réparations qu'ils exigent, et de celles urgentes et nécessaires qu'il y a déjà faites,
le Révérend suppliant, par rapport des experts maçons et charpentiers qui serait convenu, à défaut de ce, pris d'office, avec distinction des détériorations occasionnées par défaut de caducité, de celles occasionnées par défaut de manutention,
[à ca] appelle noble Joseph d'Albert, seigneur de Chamoux,
et révérend André-Marie Maître, précédent doyen, habitant en Tarentaise.

Cette requête aurait été [décrite] [d'un soit montré] à l'avocat fiscal général du 17 février dernier, lequel par ses conclusions du 19 février suivant a dit n'empêcher être commis le châtelain de Chamoux et à son défaut le vice-Châtelain pour être par devant lui procédé à l'acte d'état et devis estimatif dont s'agit, le tout ainsi qu'est plus amplement expliqué par icelle, et par décret du Sénat du 17 juillet dernier, a été accordée la commission requise, conformément aux conclusions du seigneur avocat fiscal général, que le tout sera joint à la fin du présent, le dit révérend Durieux ayant fait part du tout, tant à noble Joseph d'Albert, seigneur de Chamoux, qu'audit révérend André Marie Maistre.

II aurait était convenu de paraître aujourd'hui par devant moi pour procéder audit acte d'état et devis estimatif sous assignation,
Savoir : ledit révérend Durieux et noble Joseph d'Albert, seigneur de Chamoux en personne, et ledit révérend André-Marie Maistre par l'entremise de Me Joseph fils de Me Joseph Gargous, substitut procureur au Sénat, natif de Rumilly, habitant de la ville de Chambéry en qualité de procureur substitué par le Seigneur et Président Maistre par acte du trois du courant, [Gaime] notaire, icelui procureur général dudit seigneur son frère par acte du 14 avril 1785, Glatigny notaire, ledit M
e Gargoux étant ici présent m'aurait exhibé sa dite procuration, et ledit noble Joseph fils de feu noble Antoine d'Albert seigneur de Chamoux, Montendry et Montgilbert natif de la ville de Saint-Jean De Maurienne, habitant au présent, ayant dûment comparu,
ils auraient dûment [consenti] qu'il fût procédé à l'acte d'état et devis estimatif, donc s'agit, à forme des conclusions dudit seigneur avocat fiscal général ci-devant énoncés, et auraient respectivement nommé et convenu pour expert pour procéder audit acte d'état et devis estimatif, honorable Ambroise fils émancipé de Pierre Plaisance natif de Montendry, maître maçon et charpentier habitant à Chamoux,
lequel étant ici présent après lui avoir fait lecture de la susdite requête, décret et conclusions, je lui au fait une forte et sérieuse remontrance sur l'importance du serment et sur les peines divines et humaines qu'encourent les parjures, et que par son dol et faute d'expérience, il est tenu à tous les dommages, intérêts des parties ;
Après quoi il a promis sur les saintes écritures entre mes mains touchées, de procéder fidèlement, sans [s…] ni connivence de personne audit acte d'état estimatif, le tout à forme de conclusions.

Après quoi, ayant fait due visite dudit bâtiment en votre présence, et […ttemement] de celle dudit maître Gargous en sa qualité, et dudit seigneur d'Albert, il aurait fait son rapport comme ci-après :

"Je, Ambroise fils émancipé de Pierre Plaisance, natif de Montendry, habitant de cette paroisse, vous dis et rapporte ensuite du serment je viens de prêter entre vos mains que, ayant fait due visite du bâtiment dont s'agit, j'ai observé que :
- le mur de la maison dudit révérend doyen, partie du midi, se trouve être tout dégarni en dehors, ayant nombre de brèches, il convient de le remailler et boucher les brèches, et cela à bon mortier, ce que j'estime à raison de 40 sols la toise, eu égard aux portes il faudra faire par rapport de la levation, ce qui fait sur le pied de 18 toises, 36 livres : ce qui n'est arrivé que par caducité, par les injures du temps ;
- le mur part du couchant est aussi bien dégarni, et a plusieurs brèches ; il convient de même de le remailler, et regarnir les brèches, ce que j'estime de même à raison de 40 sols la toise et sur 9 toises un pied six pouces carrés : 18 livres 7 sols 6 deniers, ce qui est de même arrivé par caducité ;
- le mur servant de grange à côté de la maison, part du couchant a de même besoin d'être remaillé, ce que j'estime à raison de 30 sols la toise ; et fait pour trois toises et demie cinq livres cinq sols, ce qui est de même arrivé par caducité ;
- le mur de ladite grange part du nord se trouve être en très mauvais état, étant fendu en quelques endroits, surplombant dans le milieu dans le coin part du couchant, et étant dégarni en plusieurs endroits ; il faut cependant encore servir moyennant regarnir et remailler dans tout son étendue et fait à neuf cette portion qui est prête à tomber part du couchant, de la contenance d'environ une [toise près de terre] quoique le surplus soit bon; j'estime ladite portion de mur à raison de 13 livres la toise en bon mortier, et fait 13 livres; ce qui est arrivé par caducité. Pour quant au remaillage du surplus du mur rempli à bon mortier, je l'estime environ de 35 sols la toise, et fait pour 15 toises six pieds : 27 livres 11 sols.
- L'appartement rez terre qui était devant une écurie, et qui est derrière la cuisine, a besoin d'être remaillé, le plâtre étant en partie tombé ; mais il peut se passer d'être réparé; j'estime pour remailler tout ledit appartement rez terre à raison de 10 livres ; la porte donnant sur la cour dudit appartement est hors de service et [fusée] sans éparres ni clés ; je la crois périe en partie par défaut de manutention, ne sachant même si c'est la même qui …… par ce que j'ai vu que derrière en ayant fait un poëlle en la porte, et en faut faire une double en sapin, ce que j'estime, compris les éparres, serrures et clés à 7 livres ; il faudra ……per ladite porte, ce que j'estime compris fourniture et main-d'œuvre : 2 livres 10 sols.
- Le dessous dudit appartement se trouve pavé ; les poutres du plancher au-dessus, quoique vieux (sic), sont encore bons ; mais il n'est a plus que huit planches qui, quoique vieilles, ne sont pas hors de service ; je ne porte rien pour le plancher, parce qu'il peut servir en l'état. Il n'y a cadre ni chassis aux fenêtres, qui peuvent rester en l'état.
- Pour quant à l'appartement au-dessus, les murs ne sont point recrépis, et celui touchant la chambre se trouve avoir besoin d'être remaillé, ce que j'estime à cinq livres ; ce qui est arrivé par caducité ; et pour quant au vide qui a été laissé pour une porte, je vous rapporte qu'il n'y en a point, et qu'il n'y en a jamais eu. Le mur dudit appartement part du degré ne va pas jusqu'au couvert, n'étant que d'une toise au dessus du plancher ; le contrecœur de la fenêtre de la galerie se trouve en partie [détruit], il convient de le refaire à bon mortier, ce que j'estime à une livre ; cela étant arrivé par défaut de manutention (en passant du bois et faisant passer par les fenêtres bien d'autres choses, il n'y a la dite fenêtre aucun volet, chassis ni cadre).
- La porte d'entrée de la maison est en bon état avec sa serrure et clé ;
une partie du plancher au devant de la porte d'entrée se trouve être en mauvais état, les planches étant hors de service ;
- à la porte qu'il y a pour aller à l'appartement derrière la cuisine, il y a aucune ;
- la porte d'entrée de la cuisine se trouve être en noyer à panneaux en menuiserie; le montant prêt de la serrure se trouvant être cassé, il convient de le refaire ; ce que j'estime deux livres 10 sols ;
- la porte de la dépenses se trouve être caduque et sans aucune serrure ;
- à la seconde ouverture de la cuisine il n'y a aucune porte.
- Le plancher de la cuisine se trouve être vieux, pourri, et être hors de service par caducité; le plancher de la cuisine se trouve vieux, cependant encore de service (sic); les planchers servant de sous-pieds aux deux chambres en dessus de la cuisine sont pourris et usés par caducité : il convient de les refaire en sapin, ce que j'ai estime à raison de 40 sols la toise, ce qui fait sur le pied de huit toises : 16 livres ; il faut neuf douzaines de planches pour le refaire, ce que j'estime compris les clous à 58 livres 10 sols ;
- pour quant aux planchers au-dessus des chambres, il y a [une poutre] qui se trouve hors de service par caducité et les planches se trouvent être hors de service en partie par caducité, en partie par défaut de gouttière, il faut le refaire à neuf indispensablement ; il faut pour cela neuf douzaines de planches sapin, ce que j'estime le plancher sur le pied de cinq livres la douzaine et la main-d'œuvre sur le pied de 40 sols la toise ; et pour quant [au poutre] qui devra être châtaignier je l'estime à deux livres, ce qui fait 79 livres.
-  porte qui donne sur le jardin derrière n'a aucune serrure ; cependant de bon [usage].
Celle qui est au sommet du degré se trouve être en mauvaise état, et sans serrure ; au pied des degrés de la cour il y a aucune porte.
- Et il y a aux appartements de la cuisine et chambre à côté, 5 vitres de cassées et cinq qui manquent, les cadres étant encore de bon usage.
- Pour quant au couvert supérieur part de la montagne il se trouve être passablement en bon état, quoique vieux, sauf que la [frête] qui est en bois chêne se trouve en partie pourrie, en partie par caducité, en partie par gouttière ; elle peut cependant encore servir en y mettant un bras de force en bois châtaignier de 8 pieds de long, appuyé sur le mur.
Il y a encore deux chevrons audit couvert part du couchant qui se trouvent être pourris par des gouttières à la [converse] part du levant dudit couvert. Il y a deux chevrons cassés par défaut de manutention, quoique vieux de même que le colombier, aussi par défaut de manutention. Il y est encore deux chevrons audit couvert au-dessus de la fenêtre qui se trouvent être pourris à l'extrémité, aussi par défaut de manutention ; pour les réparer on pourra seulement y ajouter deux bouts de chevrons de 6 pieds de long attachés aux autres avec des crosses, eux même couverts.
Part du Nord il y a derrière un chevron de vingt pieds de long pourri par défaut de manutention. Il faudra encore une douzaine de lattes pour remplacer celles qui manqueront, et trois toises de lozes par le même motif ; ce que j'estime, compris fourniture du tout, crosses et main-d'œuvre, à la somme de 30 livres.
Pour quant à l'autre couvert inférieur, il est encore en bon état, sauf qu'il convient de mettre un chevron le long du mur pour soutenir les lattes, eu égard qu'il n'y en a point ; et devra être deux 12 pieds de long, ce que j'estime deux livres en fournitures, quelques jeux de lattes et lozes s'il était nécessaire.
De plus audit couvert il y a un chevron, part du couchant qui se trouve être pourri dans son extrémité par défaut de manutention : il faudra [l'appendre] avec un morceau de six pieds de long attache avec une crosse al L'autre, ce que j'estime à une livre.
Le couvert des latrines se trouve être hors de service, sauf que des bois peuvent servir ; il faut le recouvrir et fournir une toise de lozes ; ce que j'estime, compris fournitures et main-d'œuvre, à une livre et 15 sols ; ce qui arrive par caducité.
Il y a un petit avant-toit au-dessus de la galerie du galetas qui n'a jamais été fait en règle, et qu'il est cependant nécessaire de réparer : il faut pour cela mettre en soutien dans le mur plus solide que celui qui existe ; il faudra y ajouter un bout de parafeuilles, regarnir en maçonnerie ; et ce sera nécessaire y ajouter une demi toise de lozes, ce que j'estime à deux livres ; ne pouvant comprendre si c'est par défaut de manutention.
Le bout du couvert de la tour se trouve être encore en état de servir sauf que les parefeuilles sont extrêmement pourries pour avoir négligé de regotoyer le couvert ; et convient essentiellement de le réparer : il faut pour cela deux douzaines de parefeuilles, 300 ardoises, 300 clous ; il faut de plus appendre un morceau de [colonnier] qui se trouve pourri, part du Nord ; ce que j'estime, compris fourniture et main-d'œuvre à 46 livres.
- Le plancher au dessus de la tour se trouve en mauvaise état, les planches pourries ; il y a de plus un poutre (sic) de pourri, le tout par des gouttières ; il faut pour cela huit planches neuves de 8 pieds de long, en se servant des vieilles ; le poutre devra être de châtaignier ; c'est que j'estime, compris fournitures et main-d'œuvre à 10 livres.
Il n'y a aucune porte à l'ouverture dudit appartement, n'y ayant derrière à la fenêtre dudit appartement aucun barreau, quoique dans l'ancien temps il y ait eu, n'y ayant de même aucun cadre ni chassis ;
il y a au galetas l'ouverture des trois fenêtres sans garniture, sans esparres [devant] les murs d'appui, [soit] contrecœur étant tombé ; ce dernier article par défaut de manutention; elles peuvent se passer de cadres et chassis, mais il convient de réparer les murs d'appui.
- Le mur en dessous de la porte qui va au galetas se trouve de même en partie tombé par défaut de manutention ; il convient de même de le réparer, le tout à bon mortier, ce que j'estime quatre livres 10 sols, eu égard qu'au dessus de la maçonnerie du souspied de la porte, il faudra y mettre une planche pour empêcher que le mur par les passages ne retombe.
La cheminée de la cuisine se trouve découverte, ce qui a été occasionné par le mauvais temps : il faut refaire les colombelles à bon mortier, la recouvrir ;  ce que j'estime, compris la fourniture de la loze et la main-d'œuvre, eu égard à l'élévation, à 7 livres.
Les murs du galetas sont en mauvais état, n'étant point crépis, pas même la cheminée ; lesdits murs sont fendus et décrépis en plusieurs endroits, et tout en brèche par caducité.
Il y a 8 degrés à la cave qui sont en partie cassés, les murs en dépendant à gauche se trouvant à avoir besoin d'être remaillés.
Pour quant  aux murs de clôture, part du chemin, il y en a deux toises près de la porte prêtes à tomber, qu'il convient essentiellement de refaire ; le surplus se trouve en partie à mur [cru]. Cependant, moyennant refaire le dos d'âne, il peut encore servir ; ce que j'estime, compris fournitures et main-d'œuvre à 30 livres ; ce qui est arrivé par défaut de caducité.
La porte d'entrée de la cour est presque hors de service, sans serrure mais seulement avec un verrou ; le couvert en-dessus se trouve en lozes badières couvrant par au-delà de l'épaisseur des murs.
Le couvert au fond de la cour proche de l'ancienne église servant d'avant-toit se trouve avoir besoin de réparations. Il faudra pour cela une toise et demie de lozes, une demi-douzaine de lattes : ce que j'estime, compris fourniture et main-d'œuvre, à 15 livres.
Le mur contre lequel il appuye se trouve avoir des brèches qu'il convient de réparer à bon mortier ; ce que j'estime, compris fournitures et main-d'œuvre à deux livres.

Pour quant à l'ancienne collégiale, je vous rappelle qu'elle est entièrement détruite, n'y étant plus que les murs, et encore en partie en mauvais état, n'y subsistant plus qu'une petite partie du couvert, et cela presque tout par défaut de manutention.

Pour quant aux réparations déjà faites par ledit révérend Durieux,
- j'ai observé que le mur du bâtiment qui se continue le long du jardin, se trouvant en partie tombé, ledit Rd Durieux l'a fait refaire dans son extrémité à bon mortier ; il a fait remailler une partie des environs dudit mur de même qu'une partie du mur près de la cave, ce qui était indispensable, d'autant que ce mur soutient un couvert qui, faute de cela, serait tombé.
- Il a fait refaire le plancher servant de souspied à la petite chambre à côté de la cuisine en bois de châtaignier de même que deux planchers à la cuisine au devant de la porte de ladite chambre ; de plus deux planches et demie aussi de chataignier au devant de la porte d'entrée ; a fait réparer un des degrés qui va au chambre (sic) en maçonnerie, en y mettant une planche [au départ] ; de plus il a été obligé de faire faire à la porte de la petite chambre à côté de la cuisine une porte sapin en menuiserie à panneaux, ce qui était précédemment étant hors de service pour caducité.
De plus, a fait faire deux volets en sapin, dont un à la cuisine et l'autre à ladite chambre, étant d'autant plus nécessaire qu'il n'y en avait point ; de plus a fait réparer la teppe qui de chaque côté de la porte était tombé ; de plus a fait refaire les planchers en dessus de la galerie, eu égard que celui qui existait était pourri par caducité, et hors de service, ainsi que je l'ai vu ; de plus a fait faire un volet pour la fenêtre de l'appartement au-dessus du grand [écurie].
Ce qui coûte et doit coûter, le tout tant en fournitures que main-d'œuvre, 71 livres suivant le calcul que j'en ai fait de chaque article.

Pour quant aux détériorations arrivées par défaut de manutention, ainsi que je vous l'ai rapporté, je vous déclare qu'elles ne peuvent peut-être arrivées entièrement pendant le laps de 3 ans environ, que le temps du précédent doyen, étant icelles plus que entièrement, antérieurement au temps.
Et autres n'y avons dire."

Lecture faite de son rapport, il répond :

"J'y persiste et ne veux rien y ajouter ni changer ni diminuer."

Et pour être illetéré faisant une marque ci après.
De tout quoi, tant ledit révérend Durieux que ledit seigneur d'Albert et ledit Me Gargouz en sa qualité, m'ont requis acte, qu'en vertu de ma dite commission accordé ; et le tout fait et prononcé en présence du sieur Claude François Déglise natif et habitant de cette paroisse, et de Laurent Perret natif du Pont-de-Beauvoisin part de Savoie et habitant aussi de cette paroisse, témoins requis qui signeront ci près.
Le tabellion est de deux livres ; les parties et témoins ont signé sur ma minute qui contient douze pages.
Simon Mollot.

Suivent F° 756 (p.274) la procuration de l'ex doyen Maistre (curiculum vitae intéressant),
et F° 757 (p.275) la requête du doyen Durieux

Voir aussi du 8 septembre même année, une curieuse Quittance pour la "réparation d'une chapelle" qui devient dans le cours du texte "construction de la chapelle, soit église collégiale"

mars 2020 - Recherche et transcription A.Dh


Source : AD073 REgistres du Tabellion d'Aiguebelle (en ligne) 2C 2186 F°754 et suivants (p. 272 / 435 et suivantes)